KHAZARD
“La terreur gelée“
Sur mobile, scrollez sur la droite pour voir le tableau en entier.
Classe | Type de dégâts | Faction | Rôles | Type d'attaque | Rareté | Position conseillée | Artefact recommandé | Union |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Que signifie les logos ? Cliquez ici.
Equipement signature
“L’aura glaciale”
Un froid polaire émane de cet objet éternellement gelé. Il tranche les os et l’acier.
Compétence : Malédiction gelée
Augmente de 30% la durée des pires malus affectant actuellement tous les ennemis sur le champ de bataille.
[+10 Déverrouillé] Les attaques normales infligeant des dégâts critiques ont désormais un effet de gel pendant 1 seconde.
[+20 Déverrouillé] Les attaques normales infligeant des dégâts critiques ont désormais un effet de gel pendant 3 secondes.
[+30 Déverrouillé] Augmente de 60% la durée des pires malus affectant actuellement tous les ennemis sur le champ de bataille.
Lore
Le monde naturel est organisée en cycles. Les vents enflent puis s’essoufflent. Les graines germent et montent vers le ciel avant de dépérir, de mourir et de retourner à la terre. L’étincelle devient flamme et la flamme, fournaise. La fournaise redevient braise, puis la braise s’éteint. Chacun de ces processus élementaires, par ses réptitions infinies, donne vie à différents types de conscience. Khazard est né de l’éternel flux et reflux des marées.
En tant que gardien élémentaire de l’océan, Khazard avait une compréhension innée de presque tout ce qui se se passait sous les vagues. Aucun être, du plus petit crustacé à la créature la plus imposante, n’avait de secret pour lui. Le balancement des algues rythme sa respiration, et les courants qui agitent les côtes éloignées sont comme le sang qui irrigue ses veines. Les élémentaux ne ressemblent à aucune créature mortelle. Ils naissent déjà entièrement formés et conscients, connaissent leur raison d’être et suivent le chemin qui leur a été assigné. Quand vient leur tour de mourir, ils n’ont ni peur ni appréhension : ils savent que les vieux doivent laisser la place aux jeunes. Khazard prit la place d’Udea, qui lui-même avait pris la place d’un autre, et ainsi de suite jusqu’à la nuit des temps. Cependant, tout cela allait être remis en cause lorsqu’il refusa le cycle éternel.
On aurait pu croire que l’océan ne contenait rien qu’il ne connût déjà… Mais, au plus profond de l’abysse le plus profond, quelque chose appelait et attendait. Une voix murmurait à l’oreille de Khazard. Partout où il allait, elle était là. Elle lui posait des questions auxquelles il n’avait pas de réponse et, petit à petit, Khazard se mit à avoir une pensée que les élementaux n’ont pas naturellement : le doute. Il commençait à se questionner sur la nature de son être. Sur la nature de la vérité même. Ses questions devinrent plus vastes et plus profondes, et la voix continua de l’intriguer. L’immensité de l’océan commença à lui paraître étriquée. Les abysses où la lumière ne vint jamais l’attiraient, et lui promettaient des réponses. Comme il sentait sa raison d’être vaciller et comme ses incertitudes se faisent de plus en plus pressantes, il résolut de trouver la source des pensées qui l’avaient fait vaciller.
C’est loin, très loin, là où la dernière particule de lumière s’était éteinte, que Khazard découvrit ce qu’il cherchait. Celui qui lui avait parlé se trouvait dans le noir le plus complet. Il bougeait et se tortillait, des milliers de tentacules sortaient d’un petit nuage d’encre, duquel émanait une faible lueur. La créature continuait à lui susurrer ses mots directement dans son esprit, désormais plus rapidement.
Khazard était prisonnier de la prosodie, entièrement absorbé par les mots hypnotiques de celui qui parlait. Une petite croûte de glace craquait et se reformait autour des tentacules qui s’étiraient et se repliaient. Khazard eu froid, tandis qu’il était de plus en plus perdu. Ses traits changèrent et de la glace se forma autour de lui. L’un des tentacules se rompit et quitta la masse centrale, se transformant en serpent de cauchemar, qui vint s’enrouler autour du gardien, tandis que ses yeux se fermaient.
Lorsqu’il les rouvrit, il n’était plus au service de l’océan, mais d’un nouveau maître.
“La vérité est au fond de l’abysse.”