MIRAEL
“Lumière brulante“
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Type de dégâts | Faction | Rôles | Type d'attaque | Rareté | Position conseillée | Artefact recommandé | Union |
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Lore
Quand elle était petite fille, Mirael adorait s’installer à l’extérieur du village avec les châteaux et les forts miniature qu’elle construisait avec des brindilles. Il lui arrivait de passer une journée entière à assembler un village miniature, avec ses manoirs, ses bâtiments de guilde et ses auberges. Lorsque tout flambait, elle était largement récompensée de ses efforts. Les flammèches orange et jaunes la fascinaient, et, lorsqu’elle vit pour la première fois un pyromancien jonglant avec le feu pour distraire une foule admirative, elle sut que c’était ce qu’elle voulait faire en grandissant.
Le feu un élément agressif et capricieux, et la pyromancie est un art qui n’épargne pas ses utilisateurs, car il ne fait aucune différence entre l’invocateur et sa cible. Ceux qui sont attirés par cette forme de magie ont souvent un tempérament impulsif ; c’est bien le cas de Mirael. L’incendie brûle à l’intérieur des petits comme des grands, et la silhouette gracile de Mirael a toujours semblé étrangement à l’aise pour projeter des globes de furie élémentaire contre les obstacles sur son chemin. Adolescente, on l’appelait « Le Volcan » à cause de son mauvais caractère et de ses explosions de colère. La plupart de ses camarades l’évitaient, et ceux qu’elle sollicitait prenaient toujours un ton calme et déférent pour s’adresser à elle, de peur de se faire brûler les cheveux ou la robe.
Chacun sait que les adeptes de la magie du feu ont un côté facétieux, mais Mirael a toujours été à part. Elle adorait provoquer des ennuis et se délectait par avance du chaos que ses plaisanteries ne manqueraient pas de provoquer. A l’académie, rien ne lui procurait plus de joie que de voir ses professeurs de la faculté de magie courir de salle en salle, pour éteindre les bébés-braises gros comme le poing qu’elle venait d’invoquer. Elle aime ces petits êtres pétillants et sautillants, et elle adore les problèmes qu’ils provoquent.
Mirael possédait des compétences hors du commun, et ses affinités étaient évidentes, mais comme de nombreux pyromanciens avant elle, elle avait du mal à les contrôler, et le budget de l’académie pour le remplacement de l’ameublement carbonisé était limité. Les plaintes s’accumulant, Mirael fut définitivement exclue après de houleuses délibérations. Cette nouvelle lui fit un immense plaisir et sa première action fut de bâtir une immense académie avec des brindilles, puis de la regarder brûler.
Quand elle apprit le montant de la récompense que le roi offrait à celles et à ceux qui iraient garder les lointains avant-postes d’Esperia, elle sauta sur l’occasion : enfin une manière d’utiliser ses talents d’une manière rigolote et productive ! Perchée sur les tours de guet solitaires, elle découvrit qu’elle avait encore du chemin à faire pour contrôler ses pouvoirs. Lorsqu’elle réduisait en cendres un malheureux éclaireur hypogéen, il lui arrivait souvent d’enflammer aussi les arbres à proximité. L’incendie consumait une partie de la forêt pendant des jours, mais Mirael utilisait toujours ses récompenses pour rembourser les propriétaires lésés. Elle avait un cœur de feu, un cœur violent même, mais elle avait bon cœur. Comme tout un chacun, Mirael prend soin de son entourage et ne rate jamais une occasion de défendre ses amis. Cependant, la vie à ses côtés n’est pas une sinécure.
« Vous semblez avoir froid. Laissez-moi vous réchauffer. »