GOLUS
“Tempêtes de lames”
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Type de dégâts | Faction | Rôles | Type d'attaque | Rareté | Position conseillée | Artefact recommandé | Union |
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Lore
Les centaures se caractérisent par leur incroyable endurance et par leur volonté tenace. Les bandes pugilistes les utilisent donc naturellement comme cavalerie. Ces créatures ont le pillage dans le sang. Elles sont capables de courir nuit et jour, de frapper des cibles là Où on les attend le moins. La puissance des centaures est fulgurante ; ils font des adversaires redoutables. L’unité de cavalerie d’élite les « Sabots d’acier » est l’une des plus craintes et respectées, en partie parce qu’elle est invaincue.
Golus est le capitaine de cet escadron. C’est lui qui sonne ces charges terrifiantes qui grondent comme le tonnerre. Il est toujours à la pointe de ses troupes pour les mener au combat. C’est le premier à entrer dans la mêlée. Il bouscule les lignes d’ennemis déjà démoralisés par le monstrueux galop des Sabots d’acier. Ses hommes ont pour lui le plus grand respect. Il risque sa vie aux côtés de ceux qui l’accompagnent. Il ne donnerait jamais un ordre qu’il ne serait pas prêt à exécuter lui-même. Mais plus que pour tout cela, ses hommes le suivent par gratitude. Si les Sabots d’acier sont entrés dans la légende, c’est grâce à Golus. Le statut dont ils jouissent désormais parmi les tribus pugilistes est relativement récent.
Dans la société pugiliste, le droit se fonde sur la loi de la nature. Les faibles sont la proie des forts, et la force définit souvent ce qui est juste. En raison de leur nomadisme, les centaures rencontrent souvent d’autres groupes mieux établis. Pendant très longtemps, les hommes-chevaux ont été exploités et opprimés, toujours déracinés et toujours abusés par des peuplades plus puissantes. Le père de Golus, ancien chef de tribu, n’avait pas osé se dresser contre cette fatalité. C’est à force de le voir enchaîner les courbettes et les compromis que Golus décida de résister et d’aider les centaures à obtenir plus de respect.
Peu après la mort de son père, Golus guidait son troupeau à travers les terres des ours, lorsqu’ils firent une mauvaise rencontre. C’était une escouade de plantigrades, munis de lourdes armes contondantes. Ils respiraient l’ invincibilité. Engoncés dans leurs impressionnantes armures de plates typiques, ils formaient une ligne massive. Si la rencontre avait eu lieu dans une plaine, les centaures auraient pu librement galoper autour de l’ ennemi, mais là, dans cette étroite ravine, avec son dense sous-bois… non. Les ours étaient à leur avantage. Le chef de la meute s’avança. Il portait sur le ventre un bouclier cabossé du royaume des hommes. Il renifla l’air puis sourit méchamment, laissant paraître une rangée de crocs jaunâtres. Nonchalamment appuyé sur la hampe de sa lourde hallebarde à la lame affreusement dentelée, il exigea que les centaures cèdent les richesses qu’ils transportaient afin de pouvoir passer. Derrière lui, les ours de sa phalange se donnaient des coups de coude, ponctués de leurs affreux rires gutturaux.
Golus agit par réflexe. Il ne donna pas l’ordre de charger. Il bondit simplement devant lui, frappant la tête et la poitrine de son adversaire. Ses sabots firent sonner le métal du casque. Un silence pesant se fit dans les rangs des ours et des centaures. Personne ne s’attendait à cela. Cet instant suspendu laissa rapidement place à un combat furieux. Les ours chargèrent pour punir l’insolence de Golus ; les centaures chargèrent la rage au ventre, sans vraiment savoir ce qu’ils faisaient. Golus arracha sa hallebarde à son gigantesque ennemi, tout en lui assénant de violents coups de sabot dans les genoux et les tibias. L’ours vacilla et s’effondra sur le dos. Golus se cabra, soulevant son arme très haut, avant d’en donner un grand coup de toutes ses forces. La pointe perça à la fois le plastron et la cage thoracique de son adversaire. Elle se ficha au plus profond de son épais muscle cardiaque. Un geyser de sang jaillit de la plaie, puis l’ours s’immobilisa. Les deux armées se rencontrèrent, et les ours, soudainement démoralisés, furent emportés par une marée vengeresse.
Les plantigrades étaient vaincus, la voie était libre et les centaures se respectaient à nouveau. Le moment était venu de secouer le joug qui pesait sur eux. Le moment était venu de se soulever. Le moment était venu pour Golus de montrer la voie aux sabots d’acier.
« Vous pouvez vous battre, mais n’essayez pas de vous enfuir. »