KHASOS
“Le turbulent“
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Classe | Type de dégâts | Faction | Rôles | Type d'attaque | Rareté | Position conseillée | Artefact recommandé | Union |
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Equipement signature
“Fendoirs du chef”
Khasos utilisa ces haches pour terrasser un chef pugiliste au cours d’un combat rituel.
Compétence : Précision
Augmente de 75% les chances que Khasos rattrape sa hache lorsqu’il utilise sa compétence “Lancer de hache”. Après avoir récupéré son arme, Khasos réutilise à nouveau immédiatement sa compétence, mais la possibilité qu’il rattrape sa hache sera alors réduite de 25%, jusqu’à ce que Khasos ne parvienne plus à la rattraper. La compétence est alors réinitialisée.
[+10 Déverrouillé] Les chances de récupérer la hache passe à 80%.
[+20 Déverrouillé] 30% des dégâts provoqués par les flèches sont convertis en PV.
[+30 Déverrouillé] Les chances de récupérer la hache passe à 100%.
Lore
Ce monde ne pardonne rien. La force s’impose toujours, la fin justifie les moyens, et le seul péché, c’est d’être vaincu. Khasos ne semblait pas fait pour cette jungle. De petite taille dès sa naissance, il fut une cible facile pour les autres enfants pugilistes et leurs quolibets. On le considérait avec dédain et on le traitait avec rudesse. Il n’aspirait qu’à la survie et à un confort spartiate.
Certes, la faiblesse dégoûte les pugilistes, mais ils sont pragmatiques et détestent le gaspillage. Les avortons ou les inaptes ne sont pas respectés dans leur société, mais ils y ont tout de même leur place. On les retrouve dès qu’il faut accomplir une tâche ingrate et ils sont souvent asservis par leurs maîtres. On leur confie des missions jugées indignes par la caste guerrière qui règne sur les tribus pugilistes : par exemple s’occuper des troupeaux ou servir dans une grande maison. Ainsi, Khasos avait pour principale tâche de s’occuper du bétail d’un petit chef. Aux yeux des siens, il valait à peine mieux que les bêtes dont il s’occupait.
Le jour de l’orage commença comme n’importe quel autre jour. Khasos se leva à l’aurore pour surveiller les animaux depuis une colline voisine. Les nuages approchèrent si vite qu’il n’eut pas le temps de mettre le troupeau en sécurité avant que le vent et la pluie ne s’abattent sur lui. Les éclairs et les trombes d’eau dispersèrent les bêtes aux quatre vents. Khasos ne pouvait absolument rien faire.
Le jeune pugiliste fut pris d’une véritable terreur. Son maître était cruel, et il ne lui pardonnerait pas cette erreur. Plutôt que de subir une exécution infamante, il mourrait en exerçant le droit de tout pugiliste, quelle que soit sa place dans la société : en combattant. Khasos savait que ce serait sa dernière action, et il ressentit une ardeur inconnue : la fierté. Il défia directement son maître, exigeant un affrontement à mort. En entendant son serviteur le chef faillit s’étrangler de rire. Ses guerriers, et même quelques-uns de ses serviteurs suivirent son exemple, soit parce qu’ils trouvaient cela drôle, soit pour montrer leur solidarité. Khasos ne perdit pas son assurance. S’il mourrait, ce serait avec dignité.
Le maître accepta le défi, se vantant à qui voulait l’entendre que ce serait une manière amusante de passer quelques instants. Il demanda qu’on lui servît une corne de bière, la but d’un trait, et en demanda une autre. Il plaisanta et s’amusa avec ses guerriers, ignorant Khasos et buvant corne sur corne. Lorsque le duel commença, il était complètement saoul. Il tituba jusqu’à l’arène, traînant son épée derrière lui en tentant de se concentrer sur son adversaire, un œil fermé et I’autre louchant à moitié. Il tenta un coup de taille, bien trop loin pour toucher sa cible, puis il changea de direction d’un saut maladroit, brandissant sa lame bien au-dessus de sa tête.
Khasos n’était certes pas un guerrier expérimenté, mais il avait toujours été vif et agile. Avant que le chef ne retrouve l’équilibre, une hache était fichée dans son cou. Il eut un regard surpris avant de s’écrouler. Un peu à l’ écart, Brutus, le souverain des tribus pugilistes, observait la scène. Ce serviteur avait du potentiel. S’il suivait l’entraînement adéquat et si on lui montrait comment utiliser sa petite taille à son avantage, il servirait son peuple avec honneur. Il deviendrait bien plus qu’un petit berger.
« Votre destinée ne vous appartient vraiment qu’à partir du moment où vous vous en saisissez. »