TIDUS
“Crinière-d’ombre“
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Classe | Type de dégâts | Faction | Rôles | Type d'attaque | Rareté | Position conseillée | Artefact recommandé | Union |
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Equipement signature
“Morsure haineuse”
Ces deux lames effrayantes ont tué de nombreux gladiateurs. Parfaitement équilibrées, elles n’ont qu’une fonction : donner la mort.
Compétence : Combattant aguerri
Réduit tous les dégâts reçus par Tidus de 40% pendant les 6 premières secondes après l’utilisation de la compétence “Sauvagerie”.
[+10 Déverrouillé] Réduit tous les dégâts reçus de 55%.
[+20 Déverrouillé] Réduit tous les dégâts reçus de 70%.
[+30 Déverrouillé] Tidus est immunisé contre toutes les compétences de contrôle ennemies pendant les 6 premières secondes après l’utilisation de “Sauvagerie”.
Lore
Tidus est un combattant solitaire, mu par son insatiable besoin d’en découdre. Pour se sentir vivant, il a besoin d’être au milieu des hurlements de douleur et du fracas de l’acier. Cet artiste peint ses tableaux avec du sang, et son pinceau est une lame. Les armées n’offrent qu’occasionnellement la possibilité de combattre, lors d’engagements brefs et furieux, entre d’interminables périodes de marche et d’entraînement. Même si on le lui avait proposé, Tidus ne serait pas devenu soldat. Une seule vie lui convenait : celle du gladiateur.
Fils de déserteur, Tidus fut immédiatement relégué tout en bas de la société pugiliste. Son père paya son infamie sous la hache du bourreau, mais cet héritage honteux collait à la peau de son fils. Comme c’était la coutume parmi son peuple, Tidus fut donné comme esclave, en récompense à un guerrier qui avait prouvé sa valeur au champ d’honneur. Quelques minutes après être entré au service de son nouveau maître, Tidus avait déjà tué les deux autres esclaves. À moitié mort, il était encore couvert du sang de ses adversaires. Son maître survécut à peine à sa confrontation avec le jeune Tidus, et cet esclave enragé fut envoyé dans l’arène. Les pugilistes croient fermement qu’il ne faut pas laisser un méfait impuni, mais ils ont horreur de gaspiller le talent.
Tidus semblait né pour se battre. Sur le sable des arènes, c’était un tourbillon d’acier et de crocs. Il combattait avec un abandon mortifère, ignorant jusqu’aux blessures que lui infligeaient parfois ses adversaires. Sa réputation s’accrut, et, avec le temps, les autres gladiateurs se mirent à considérer les combats face à ce guerrier enragé comme un arrêt de mort. Il était impitoyable, cherchant à tuer tous ceux qui l’ affrontaient. La honte liée à la désertion de son père s’accrochait à lui comme une odeur de cadavre. Il la ressentait dès qu’on lui jetait un regard, et il lavait cet affront dans le sang.
Nombre de chefs pugilistes commencèrent à s’intéresser à ce guerrier, dont le nom était prononcé avec autant d’horreur que d’ amusement. Même si tous les chefs témoins de ses exploits dans les cirques de gladiateurs le voulaient dans leurs armées, la plupart découvraient qu’il était impossible de le commander. Cet insubordonné se retrouvait fréquemment dans des altercations qui laissaient leurs autres champions sur le carreau, tout sanglants. Au fond d’eux-mêmes, la plupart des chefs savaient que, s’il venait à défier leur autorité, il les humilierait et prendrait le contrôle de leur tribu. Et en effet, heureusement pour eux, Tidus ne les voyait pas comme des proies dignes de lui.
Retrouvant les arènes, Tidus resta invaincu pendant de nombreuses saisons. Il oublia la honte de la désertion et sa quête de rédemption. Une seule chose l’intéressait, à présent : trouver un adversaire à sa mesure. Quelqu’un qui représenterait un défi. Les adversaires qu’il affronta étaient plus féroces les uns que les autres, mais tous lui semblaient être des agneaux. Tidus était la mort incarnée, un prédateur dans la cage de sa proie. Et pourtant, chaque prédateur rencontre un jour un autre prédateur.
L’aura de cet adversaire était différente. Certes, il était imposant, mais pourquoi Tidus ne pouvait-il pas ressentir sa peur ? Le gladiateur avait terrassé des adversaires plus grands que cet ours. Le plantigrade n’avait pas la forfanterie de Tidus, mais il semblait sûr de gagner le combat.
Leur combat dura plus longtemps que tous ceux que Tidus avait menés. Les mouvements de l’ours étaient précis et économiques. Tidus, plus rapide, évitait toutes ses attaques, mais le plantigrade lui opposait une défense impénétrable. Mille coups vinrent s’écraser contre la hampe de sa lance et, alors qu’un Tidus haletant tournait autour de lui, l’ours infatigable était encore fermement campé sur ses pattes, malgré sa lourde armure de plates. Lorsqu’il fut évident que l’affrontement allait devenir ennuyeux, un match nul fut déclaré. Au combat suivant, les spectateurs étaient encore plus nombreux que d’habitude : chaque pugiliste à des lieux à la ronde semblait venu voir le guerrier qui avait survécu à une rencontre avec le combattant enragé.
Ils s’affrontèrent à nouveau, et le résultat fut le même. L’indomptable puissance se brisa à nouveau contre le mur infranchissable. Tidus avait enfin trouvé un adversaire digne de lui ; il ne lui restait plus qu’à le tuer.
« Vous avez peur. Et c’est normal. »